En cinq ans, Karam Al-Masri a subi choc sur choc, malheur après malheur : les geôles du régime d’Al-Assad, puis celles du groupe État islamique, la mort de ses parents lors d’un raid, le siège de sa ville, Alep, la faim et les bombardements. Correspondant de l’AFP, ce photographe et cinéaste a continué de couvrir le conflit dans la tristement célèbre partie est d’Alep. Quotidiennement, il raconte l’enfer qui s’abat sur la métropole.
Rana Moussaoui, journaliste à l’AFP, raconte son témoignage et sa collaboration avec l’Agence France Presse dans une série de reportages « Couvrir Alep, la peur au ventre et le ventre vide ». Ils ont remporté jeudi 16 mars le prix des Assises, dans la catégorie « Enquête et reportage ».
Voici une fenêtre sur leur travail, en images et vidéo.
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