Sondage : le journalisme est indispensable à la démocratie pour 8 Français sur 10

Article publié sur france24.com à retrouver ici

Un sondage mené auprès de 1800 personnes révèle que le journalisme est vu comme utile et indispensable à la démocratie par plus de 8 Français sur 10. France Médias Monde est partenaire de l’étude.

 

Deux tiers des Français attendent avant tout du journalisme qu’il les informe et vérifie les fausses rumeurs. Voilà un des enseignements d’un sondage réalisé par Viavoice pour les Assises internationales du journalisme, qui révèle aussi que plus de 9 Français sur 10 estiment que le journalisme est « utile ». Pour plus de 8 personnes sur 10 il est même indispensable en démocratie.

D’après des extraits publiés dimanche 11 mars de cette étude réalisée en partenariat avec France Médias Monde, Radio France, France Télévisions et Le Journal du Dimanche, 92 % des personnes interrogées déclarent que le journalisme est utile.

Cette opinion est globalement partagée quel que soit le milieu social, l’âge ou le lieu de vie : 96 % des cadres croient en l’utilité du journalisme, contre 94 % des professions intermédiaires et 90 % des employés et ouvriers.

En outre, 84 % des personnes interrogées pensent que le journalisme est indispensable en démocratie, et qu’il existera toujours.

Cependant, seuls 40 % pensent qu' »une information de qualité n’est pas gratuite », alors que 49 % sont d’un avis contraire.

 

Fake news

Les Français placent par ailleurs en tête de leurs attentes vis-à-vis des journalistes « qu’ils vérifient les informations fausses, les rumeurs, la désinformation ». Une réponse choisie par 61 % des sondés, devant la fourniture d’informations pratiques (49 %) et la révélation de « faits ou pratiques illégaux ou choquants » (48 %).

Interrogés sur la future loi voulue par le président Emmanuel Macron contre les fausses nouvelles ou « fake news », 70 % des Français jugent « normal » que les pouvoirs publics tentent d’empêcher leur propagation.

En outre, 67 % estiment que c’est « aux journalistes de vérifier l’information » et que les pouvoirs publics et la justice n’ont pas forcément les moyens de dire si une info est une « fake news ».

Et 49 % sont d’accord avec l’idée qu’une telle loi « comporte un risque pour la liberté de la presse et la liberté d’expression », contre 39 % qui contestent cette affirmation.

Sondage effectué du 12 au 15 février en ligne auprès d’un échantillon de 1 800 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus et constitué selon la méthode des quotas.

 

Le fil de Tours