Edith Bouvier était vendredi 17 octobre l’une des intervenantes du débat public « Le journalisme face à la barbarie« , animé par Albéric de Gouville. Aux côtés d’Alain Le Gouguec, Pierre Haski et Philippe Rochot, la reporter est revenue notamment sur l’importance de continuer à informer, malgré la peur et les difficultés. Elle a également évoqué la condition de femme reporter de guerre.
Edith Bouvier est une femme qui parle vite et avec de grands gestes. Une femme qui a le sourire. Malgré tout. « Edith Bouvier » est un nom qui résonne. On se souvient d’elle, sur un lit d’hôpital syrien, blessée à la jambe après l’explosion qui a coûté la vie à Marie Colvin et Rémi Ochlik, deux autres reporters. Un sourire désarmant aux lèvres, elle demandait un cessez-le-feu pour pouvoir obtenir une aide médicale venue du Liban.
Aux Assises 2014, elle apparaît joyeuse et drôle même si elle précise « désolée, je ne peux faire la révérence que d’un côté ». Comprenez : « Je ne peux plier qu’une seule jambe ». Elle parle de la condition de femme reporter de guerre. Est-ce un atout ou pas ? Est-ce que cela bloque le travail sur le terrain ?
Aurélien Glabas et Camille Malnory, étudiants Obsweb