La 2e édition des Assises Européennes du Journalisme de Bruxelles s’est tenue du 20 au 22 novembre à l’IHECS, autour du thème « L’intelligence artificielle, les médias, l’Europe et moi ».
Co-organisé par l’association Journalisme & Citoyenneté et l’IHECS (Belgique), l’événement, ouvert à toutes et tous, réunissaient des professionnels de l’information, journalistes, dirigeants, universitaires, étudiants et enseignants, venus des 27 pays de l’Union européenne, autour d’une programmation d’une quarantaine de rendez-vous et deux soirées à l’Espace Magh.
L’intelligence artificielle a été débattue avec de nombreuses approches : son utilité, ses potentialités, mais aussi les dangers et les menaces pour la profession et les médias, aussi bien dans l’investigation que dans le photojournalisme, dans l’enseignement ou sur les questions climatiques…
Huit grandes rédactions européennes rassemblée en agora – Radio France, Swedish Radio, Bayersicher Rundfunk, Deutsche Welle, UER, Vif/Roularta, Arte – ont également partagé leur expérience et leur expertise de l’IA.
Cette 2e édition des Assises de Bruxelles s’est aussi penchée sur la presse en temps de conflits, en rendant hommage aux journalistes gazaouis, libanais, ukrainiens et en rappelant l’importance de la « guerre informationnelle » qui existe toujours en parallèle des combats réels.
Au-delà des thématiques abordées, ces Assises ont également permis à des étudiants issus de diverses écoles de journalisme d’explorer les contours de leur futur métier. Ils ont eu l’occasion d’expérimenter, d’échanger avec leurs pairs venus d’autres pays, de se confronter à de nouveaux défis et de s’enrichir au contact des professionnels présents.
Enfin, dans le cadre de la semaine de l’Éducation aux Médias Belges, quelques 300 élèves bruxellois sont venus pour participer à une programmation dédiée à l’Éducation Aux Médias (EAM), en collaboration avec le CSEM. Une première et une réussite que les organisateurs auront à cœur de poursuivre lors des prochaines éditions.
Jérôme Bouvier, président de Journalisme & Citoyenneté, conclut : « Au delà des espoirs et des craintes qu’elle suscite, l’IA nous oblige plus que jamais au journalisme de qualité ! Si nous pratiquons notre métier au rabais, l’IA le fera mieux que nous ! Si nous sommes exigeants, originaux, que nous enquêtons, que nous allons sur le terrain pour rendre compte en vérité de la vie de nos concitoyens, aucun logiciel ne saurait nous remplacer !