Football Leaks, LuxLeaks ou Mediator… toutes ces enquêtes ont un même point commun : celui d’avoir débuté grâce à un lanceur d’alerte.
C’est aux Assises, mardi 28 mars, que la maison des lanceurs d’alerte a lancé l’ouverture aux candidatures pour la première édition du prix « l’alerte à la Une », récompensant une enquête publiée en 2022, ayant débutée grâce à un lanceur d’alerte.
Selon les choix du comité de sélection, composé de syndicats, consortiums et fédérations, entre un et trois lauréats se verront partager une enveloppe de 2 000 €. La ou les production.s gagnante.s seront mis.es à l’honneur lors de la cérémonie de remise des prix qui aura lieu le 17 novembre prochain.
Les dépôts de candidatures ont ouvert le 28 mars et se poursuivront jusqu’au 11 juin. Ce prix s’adresse à des journalistes qui ont publié une enquête, en 2022, quel que soit le support (presse écrite, radio, télé, documentaire…), quel que soit le statut de l’auteur de l’investigation (journaliste indépendant, consortium ou média…) ou l’échelle de l’enquête (régionale, nationale, internationale…). Seule contrainte : l’enquête doit comporter un lien avec la France.
Maureen Kearney, lanceuse d’alerte dans l’affaire Areva, et Antoine Deltour, lanceur d’alerte dans l’affaire des Luxembourg Leaks, sont les parrain et marraine de cette première édition.
La maison des lanceurs d’alerte a pour mission de mettre en lien des lanceurs d’alerte et des journalistes. Pour plus d’informations sur le prix, rendez-vous sur le site internet de la maison des lanceurs d’alerte.
Louise Dalmasso